Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Rue Hyppolite Caurant

La rue a été nommée par délibération du Conseil Municipal le 8 novembre 2023. La dénomination précédente était rue de Rosnoën (hent Rosloc’hen en breton). Ce nouveau nom rend hommage à deux élus faouistes Hyppolite Caurant père, maire, et fils, député.

En breton :

Hyppolite Caurant est né à Quimperlé en 1812. Il obtient sa licence en droit à Rennes en 1833 puis son doctorat en droit à Paris en 1835. Il revient en Bretagne et s’installe au Faou. 

En 1836, il épouse Elisabeth Morvan, petite-fille d’Yves Nouvel.

Après les élections municipales de juillet 1848; M. Hyppolite Caurant sera proclamé maire du Faou, le 26 août 1848 avec 11 suffrages contre 1 à M. Guillet. 

En 1855 et 1860, il est nommé maire par le gouvernement impérial.  Il décède en cours de mandat à Quimperlé, en la maison paternelle, le 15 mai 1861.

Au cours de ses mandats, plusieurs demandes de construction de débarcadère du côté gauche de la rivière restèrent lettre morte.

Son fils Hyppolite Alain Marie, né au Faou le 22 octobre 1839,  entame aussi comme son père et son grand-père des études d’avocat. 

Il entre dans l’administration départementale après la guerre franco-allemande, le 30 sept. 1871, en qualité de sous-préfet de Rochefort, puis secrétaire général du Cher. Il est mis en disponibilité lors de la chute du gouvernement de M. Thiers, le 24 mai 1873. 

Rappelé après le coup d’Etat du 16 mai 1877, il reste en fonction jusqu’en 1880. Il est alors sous-préfet de Saint Nazaire.

A la mort de Théophile de Pompéry en 1880, Hyppolite Caurant donne sa démission pour se porter candidat à la députation dans la première circonscription de Châteaulin (Finistère).

Il n’a pas de concurrent et est élu député par 5 762 voix. 

Inscrit au groupe de l’Union républicaine, il est réélu lors des élections suivantes, affirmant son attachement à la république « qui nous garantit depuis dix ans l’ordre, la paix, la liberté ».

Il est réélu le 21 août 1881 aux élections générales par 5,956 voix contre 4,756 données à M. Guermeur, candidat monarchiste. 

Aux élections générales du 4 octobre 1885, il échoue avec toute la liste républicaine.

En 1881, il brigue également le Conseil Général. Il est élu à la partielle de 1881. Réélu en 1895, il sera remplacé en 1890 par Auguste Marie Bourhis.  Ce dernier décède en 1890 et Hyppolite Caurant remporte la partielle. Son mandat est renouvelé en 1895. Il ne se représente pas aux élections de 1901.

Homme politique, il intègre aussi le conseil municipal du Faou lors des élections de mai 1888. Il fera 4 mandats sous la mandature de Charles Gabriel Le Bras, Jules Jean Xavier Le Menn et le Docteur Louis Ély

En 1908, âgé de 69 ans, il arrête toutes fonctions municipales.

Il quitte bientôt Le Faou pour Paris, où il meurt le 17 décembre 1923 en son domicile de la rue Jacob.

Le Finistère
13 octobre 1880

Le Finistère, 13 octobre 1880

Tweetez
Partagez
Partagez
Enregistrer
Aller au contenu principal